La biche, symbole de la ville de Rhodes, et le cerf gardent l'entrée du port où le colosse a la réputation d'avoir été construit.
C'est sur le port de Mandraki qu'est sensé avoir été construit le fameux colosse en bronze, haut de 32 m, en 305 av JC. Elle devait marquer la victoire des Rhodiens sur le roi de Macédoine Démétrios Poliorcète.
Après 12 ans de construction,
le colosse fut détruit par un tremblement de terre.
Les 3 moulins de Mandraki servaient autrefois à broyer le grain pour la cargaison des navires.
Aujourd'hui, les ailes tournent toujours au gré du vent mais les moulins n'ont plus aucune activité.
Au bout de la jetée se tient le fort Saint-Nicolas défendant la ville des premiers assauts et servant aujourd'hui de phare.
A la jonction de l'ancienne et nouvelle Rhodes, le port de Mandraki est un port de plaisance, anciennement utilisé par les chevaliers pour amarrer leurs galères.
120 pl. (<8 m)
Tel: (+30) 22410 37101
Fax: (+30) 22410 37401
Email:
info@roditisyachting.grLes plaisanciers doivent se diriger vers le bassin de Mandraki.
Protection totale dans le port.
Passer bien au large d'Ak Milon (Zonari) et du haut-fond qui déborde vers le N ainsi que du récif (Ifalos Kolona) qui part vers le N à partir du môle extérieur protégeant l'entrée de Mandraki.
Les forts vents de S ou d'E lèvent une mer croisée à l'entrée de Mandraki, mais le bassin reste calme.
Rhodes et le racket du port.
Pour ceux qui ne connaissent pas la région, la « Marina » de Rhodes (Mandraki) est le seul port réellement accessible pour les voiliers. En entrant, sur tribord (à l'ouest), un petit ponton accueille une dizaine de voiliers et, sur bâbord un quai en "L" permet, en principe, l'amarrage de quelques bateaux.
Sur le quai tribord, contrairement au plan de l'Imray, pas d'eau ni d'électricité.
À bâbord, des postes rutilants permettent, pour 5 Euros, de bénéficier de 20KW d'électricité et de 500l d'eau. Le quai le plus long (à l'est) est occupé par les batteries de voiliers de location et quelques « privilégiés ».
Il ne reste souvent de disponible que le quai nord, balayé latéralement par les vents dominants'''. Une seule pendille est disponible (preuve de la présence active d'une chaîne mère bien tapie au fond). Alors, n'ayant pas d'autres solutions, jetons l'ancre.
Le lendemain, nous assistons à un spectacle édifiant. Un camion déglingué arborant un fanion délavé de plongée peint sur une carrosserie rouillée circule au ralenti sur le quai. Immanquablement, un voilier bloque son ancre dans la chaîne mère (ou dans une vielle carcasse de voiture (non repérée sur mon plan modifié) ou dans les chaînes des voiliers mouillés sur le quai des charters. '''100 Euros pour le plongeur et le voilier est dégagé'''. Surprenant, un peu plus tard, le voilier voisin se voit aussi dans l'obligation de faire appel au plongeur?Autre scène : un voilier de la flottille rentre dans l'après midi au port et, malgré nos gestes et cris, barre de sa chaîne l'intégralité du ponton nord à une vingtaine de mètres du quai.
À la capitainerie du port, à la question « Si, demain dimanche, le plongeur n'est pas là, que faisons nous ? » nous avons obtenu une réponse très évasive. « Pouvons nous plonger ? » Oui mais en demandant l'autorisation aux autorités de police? Et, le lendemain dimanche, nous étions deux à partir et deux prisonniers. Palmes et masques ? sans autorisation? pour démêler. Et ne croyez pas que le petit ponton ouest soit plus privilégié. Un bateau a dû, lui aussi dépatouiller son ancre !!!
2009/05/13
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Bjplan