Sint Maarten
Sint Maarten (en néerlandais) avec Philipsburg comme chef-lieu, ...
Latitude | Longitude | |
DMS | --- | --- |
DM | --- | --- |
DD | --- | --- |
Ebook | Antilles - West Indies
|
L’île de Saint-Barthélemy fait partie des îles Sous-le-Vent dans les Petites Antilles. D’une superficie de 21 km2, elle est située à 200 km au nord-ouest de la Guadeloupe.
Saint-Barthélemy constitue un archipel, puisqu’il compte plusieurs îlots (île Chevreau, île Coco, île Fourchue).
La ville principale de l’île est Gustavia, la capitale.
L’activité dominante de l’île est le tourisme de luxe, lequel s’appuie sur des infrastructures hôtelières adaptées à une clientèle en principe fortunée.
Il existe deux zones géographiques différentes dans l’île de Saint-Barthélemy. À l’ouest, c’est la paroisse «Sous le Vent», un secteur étroit et relativement escarpé, voué surtout à la pêche et aux activités de subsistance. La paroisse «Au Vent» à l’est correspond à un secteur offrant des zones plus favorables à l’agriculture et bénéficiant d’une pluviosité plus abondante; c’est dans cette zone que furent tentées les expériences de cultures agro-industrielles, voire strictement industrielles (comme les Salines).
Les quelques 8400 habitants de Saint-Barthélemy constituent un cas particulier dans les Antilles: c’est une «île de Blancs» (peut- être à 90 %), car la population noire y est largement minoritaire.
Saint-Barthélemy se situe à 230 km au nord-ouest de la Guadeloupe "continentale", et à 25 km au sud-est de Saint-Martin.
La ville principale de l'île est Gustavia, la capitale. Les autres localités importantes sont
Saint-Jean, Lorient et Colombier.
L'activité dominante de l'île est le tourisme de luxe, lequel s'appuie sur des infrastructures hôtelières adaptées à une clientèle en principe fortunée.
Elle possède 32 km de côtes et fait environ 10 km de long sur 2 km de large. Le point culminant de l'île est le morne Vitet, à 286 m.
L'île forme un archipel, car elle est entourée de nombreux îlets, parmi lesquels l'île Chevreau, Coco, île Fourchue (important mouillage de plaisance), île Frégate, La Tortue, île Le Boulanger, Les Grenadins, Pain de Sucre, île Pelé, île
Petit Jean, Toc Vers.
Saint-Barthélemy est une île dite « sèche » ; la nature de son socle rocheux, son relief et la déforestation ancienne et les faibles précipitations font que l'eau n'est pas assez retenue pour fournir les habitants en eau potable. Celle-ci est importée (bouteilles) ou est fournie au robinet à partir d'eau de mer dessalée par osmose inverse, ce qui explique un prix au mètre cube le plus élevé de France.
Il existe deux zones géographiques différentes dans l'île de
Saint-Barthélemy. À l'ouest, c'est la paroisse «Sous le Vent», un secteur étroit et relativement escarpé, voué surtout à la pêche et aux activités de subsistance. La paroisse «Au Vent» à l'est correspond à un secteur offrant des zones plus favorables à l'agriculture et bénéficiant d'une pluviosité plus abondante; c'est dans cette zone que furent tentées les expériences de cultures agro-industrielles, voire strictement industrielles (comme les Salines).
Le milieu naturel du littoral et sous-marin est la seconde richesse naturelle de l'île, avec notamment ses coraux (51 espèces, et 31 genres différents) récifs bioconstruits et les herbiers de phanérogames marines. Là aussi, d'importantes dégradations sont constatées, comme sur toutes les îles de l'arc antillais.
Une réserve naturelle a été créée en 1996 par un arrêté Préfectoral au sein de laquelle la pêche est interdite dans les zones de protection renforcée et réglementée ailleurs. La gestion de la réserve a été confiée, depuis sa création, à l'association "GRENAT", dont le conseil d'administration est composé d'élus de la collectivité et des représentants de la société civile.
Cette réserve est composée de 5 unités, avec 2 zones en protection renforcée et 4 zones en protection simple :
? un triangle incluant les trois baies de Marigot, du Grand Cul-de-Sac et du Petit Cul-de-Sac Marin et les alentours de l'îlet de la Tortue ;
? les îles de Toc Vers et Frégate sur une distance de 500 m des côtes de ces îles ;
? l'île Fourche sur une distance de 500 m de chaque pointe en direction des points cardinaux ;
? les alentours de l'îlet Pain de Sucre et des gros îlets ;
? l'anse de Colombier.
L'île de Saint-Barthélemy est habitée en majorité par les descendants des colons normands, bretons, poitevins, saintongeais et anjevins, la plupart originaires de l'île de
Saint-Christophe, alors qu'elle était une possession française.
L'île compte aussi un nombre important de Métropolitains et quelques centaines d'étrangers, surtout de riches Américains disséminés un peu partout dans l'île.
La langue officielle est le français, mais on y parle surtout un patois plus proche du créole que du normand.
- Pas de visa requis pour ressortissants de l'UE, Canada et USA si durée moins de 3 mois (autres à vérifier).
- Carte d'identité pour ressortissants de l'UE.
- Passeport pour tous les autres pays.
- Séjour autorisé de 3 mois.
- Pas de douanes (Port Franc)
- Clearance à l'entrée (et vivement conseillée à la sortie).
-
Sitôt arrivé, le capitaine doit effectuer sa déclaration d'entrée, présenter les papiers du bateaux,( la dernière clearance) et le passeport de toutes les personnes à bord. Dès l'entrée dans dans les eaux territoriales françaises (12 miles nautiques) les règles d'immigration sont applicables et le capitaine peut faire l'objet d'un contrôle en mer par la Police aux Frontières, la Gendarmerie Nationale ou les services des Douanes.
- Les animaux doivent avoir un certificat de vaccination à jour (carnet de santé).
L'île a été découverte par Christophe Colomb, qui l'a baptisée ainsi en l'honneur de son frère Bartolomé, lors de son deuxième voyage en 1493. Il la revendiqua alors pour l'Espagne.
En 1648 eut lieu la première occupation par les Français, sur décision du commandeur Lonvilliers de Poincy.
De 1651 à 1656, l'île est gouvernée par les chevaliers de Malte.
Elle fut ensuite abandonnée jusqu'en 1659, date à laquelle elle redevient colonie française.
En 1784, l'île est cédée par Louis XVI au roi Gustave III de Suède contre un droit d'entrepôt à Göteborg. Les Suédois font de Saint-Barthélemy un port franc en 1785. En hommage au roi de Suède, le principal bourg de l'île (Le Carénage) est renommé Gustavia vers 1787.
Les esclaves libérés par les
Suédois en 1847 ont largement quitté l'île (vers Saint-Martin et Anguilla,
semble-t-il). Quelques-uns se sont fondus au sein de la population de
Gustavia et parfois, dans certains quartiers ruraux, mais pour l'essentiel
leurs traces sont légères. Les contacts avec les îles anglaises voisines
ont eu pour effet de lier les quelques centaines de Noirs de l'île avec
les populations noires et protestantes de ces îles.
L'île est rétrocédée à la France officiellement le 16 mars 1878 et rattachée alors à la Guadeloupe dont elle devient une commune en 1946.
En 1957, David Rockefeller y achète une propriété et l'île amorce sa transformation en une destination touristique haut de gamme.
De 1962 à 2007, les communes de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy ont constitué le 3e arrondissement de la Guadeloupe ("les îles du nord"), étant administrées par un sous-préfet ayant sa résidence principale à Saint-Martin.
En juillet 2007 l'île devient alors collectivité d'outre-mer : la commune de Saint-Barthélemy est dissoute, de même que l'arrondissement départemental et le canton.